Selon une étude réalisée par GfK Eurisko en 2015, 27% des habitants des grandes villes françaises sont exposés à une pollution sonore excessive.
En 2014, le Ministère de l'écologie lançait un sondage montrant que plus de huit Français sur dix se disent préoccupés par la pollution auditive.
Le bruit est aujourd'hui devenu l'un des principaux facteurs de stress dans les zones urbaines.
Omniprésente dans la plupart des grandes agglomérations, la pollution sonore provient de diverses sources, les plus citées étant la circulation routière et les bruits domestiques (voisinage, équipements ménagers…).
Elle peut être présente à tous les moments de la journée :
- Au domicile, sur le lieu de travail, dans les transports.
Pour une journée de travail (8 heures), on considère que l'ouïe est en danger à partir de 80 dB(A).
Si le niveau de bruit est supérieur, l'exposition doit être de plus courte durée.
Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 135 dB(A)), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse.
Les effets sur la santé peuvent être multiples.

Le bruit a une influence sur les comportements et ce bien sur quand l'exposition au bruit est trop forte sur des périodes trop longues :
- une agressivité accrue, c'est à dire une réaction souvent inappropriée envers quelqu'un qui ne voulait pas systématiquement du mal.
- une augmentation du nombre de conflits avec vos proches ou collaborateurs pour les mêmes raisons
- une moindre sensibilité à l’égard d’autrui et une plus grande sévérité des jugements,
- moins d’intérêt à l’environnement social,
Ces réactions sollicitent les processus de défense de l’organisme, consomment de l'énergie et sont responsables de fatigue.
Des problèmes physiologique peuvent aussi survenir comme des troubles digestifs, des insomnies même lorsque les nuits sont calmes.
Un bruit ambiant peut ainsi provoquer la libération excessive d’hormones du stress (cortisol, catécholamines…), associée à des insomnies et de l’irritabilité.
En outre, l’apparition d’un stress chronique lié au bruit va entraîner un certain nombre d’adaptations « physiopathologiques » (augmentation de la pression artérielle, du rythme cardiaque …) associées à une activation de la coagulation sanguine.
De précédentes études ont démontré une augmentation de ces symptômes chez les personnes exposées à des nuisances sonores de plus de 55 décibels, présentant un risque accru d’affections cardio-vasculaires telles que l’hypertension artérielle, les infarctus de myocarde et les AVC.